L’augmentation de salaire des enseignants devrait se situer entre que tchi et walou par mois

Alors que Jean-Michel Blanquer promettait qu’on se mette tous bien, au final, le dossier de la revalorisation des enseignants génère du dègue chez les premiers concernés.

La déception est forte après la lecture des documents ministériels remis le 7 février dernier aux organisations syndicales. Alors qu’une enveloppe de 10 milliards avait été annoncée, il ne reste finalement que 500 millions. Sur la grille indiciaire de la fonction publique, l’augmentation de salaire par enseignant se situerait donc entre que tchi et walou. D’après certains observateurs, ceci équivaut à une hausse avoisinant les peanuts par mois, certains fonctionnaires pouvant toutefois espérer gagner, en fonction de leur échelon, jusqu’à peau de balle en plus par mois.

C’est nib, analyse en substance Solange Ridule, enseignante à Sciences-Po et spécialiste de l’économie de la fonction publique. Certes la tendance n’est pas à la révision des grilles salariales ou à  l’augmentation du point d’indice, mais je pensais que la proposition faite par le gouvernement permettrait au moins de dépasser le stade du nada par mois pour aller vers le que pouic, ce qui me semblerait un minimum”.

Du côté de la rue de Grenelle, la réponse à ces critiques est balayée d’un revers de main : “Ceci constitue une première étape, répond-on en off du côté de la communication du ministre de l’Education nationale. Bientôt nous proposerons une forte augmentation.”
Une déclaration qui n’est malheureusement pas de bon augure pour les enseignants puisqu’après enquête, il s’agit d’une forte augmentation du nombre de jours travaillés dans l’année. ◼

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