Un PPRE a sauvé la vie de mon enfant

Les difficultés scolaires de ton enfant ne sont pas une fatalité. La preuve avec cette belle histoire.

Nous avons rencontré Magalie, 34 ans, maman du petit Paul. Le début d’année en CP fut très difficile pour son petit ange. Heureusement, un PPRE lui a sauvé la vie. Témoignage.

Tours. Nous avons rencontré Magalie dans les locaux de son bureau d’étude où elle est dessinatrice industrielle. Elle semble apaisée, sereine. Ce n’était pas le cas en début d’année scolaire : « Paul avait beaucoup de mal à apprendre à lire. Avec mon mari, nous avons rapidement senti qu’il y avait un souci » nous raconte la jeune mère en nous montrant sur le fond d’écran de son téléphone le visage de son petit ange.
Elle poursuit : « Paul est un garçon plein de vie, mais pas très scolaire. Sa maîtresse nous a expliqué combien il est gentil en classe, bon camarade. Malheureusement, il ne s’intéresse pas du tout à la lecture. Avec mon mari, nous avons tout essayé : la lecture d’histoires le soir, un rendez-vous avec un orthophoniste. Rien à faire : Paul et la lecture, ça ne matche pas ».

C’est alors que Laura L., la maîtresse de CP, a proposé à Magalie un Programme Personnalisé de Réussite Educative (P.P.R.E.) Ce dispositif, mis en place à l’école, permet de proposer des réponses efficaces aux difficultés rencontrées par l’enfant.
« J’ai tout de suite vu la différence, s’enthousiasme Magalie. Le jour où j’ai signé le document, le comportement de Paul a changé. Il s’est motivé. Il a commencé à déchiffrer, il avait envie de lire tout ce qui lui passait sous les yeux. Ce P.P.R.E. a changé notre vie à tout jamais ». 

Une preuve s’il en fallait une que le P.P.R.E. permet de coordonner une prise en charge personnalisée et apporte des réponses efficaces aux difficultés rencontrées.
« Ah non pas du tout, s’oppose Magalie, le jour où Paul m’a ramené le document du P.P.R.E. à signer, je me suis arrêtée au tabac pour remplir une grille de Loto. Sans réfléchir, j’ai joué les 6 premiers chiffres du numéro de téléphone de l’école qui étaient inscrit en haut de la feuille. On a remporté le jackpot, ce qui nous a permis d’enlever Paul du public et de l’inscrire dans une école Montessori. Ça nous coûte un bras, mais on s’en fout puisque maintenant on est blindé. »

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