Test : Quel prof feignasse es-tu ?

Alors, feignasse ou pas ?

Tu es prof et tu travailles donc seulement quelques heures par semaine, et seulement quelques semaines dans l’année. L’occasion de donner le meilleur de soi-même puisqu’on peut clairement affirmer que ce n’est pas le travail qui t’épuise. Mais es-tu vraiment au taquet ? Pour savoir si tu es une grosse feignasse ou pas, voici notre test.

1. Quand tu arrives à l’école…
A. Tu entres dans ta classe, tu dis bonjour aux enfants qui t’attendent, tu poses tes clés sur le bureau, tu fais ton cours et puis après tu t’en vas. C’est un peu monotone comme métier, alors parfois tu changes la couleur des craies.
B. Tu arrives quand même cinq minutes avant les élèves pour faire des photocopies. Cette conscience professionnelle s’explique par la future venue de ton inspecteur qui va évaluer ton travail. Donc cette année, tu bosses énormément.    
C. Tu dis bonjour aux collègues en essayant de te rappeler des prénoms de chacun. Avec toutes ces vacances, ces grèves et ces arrêts maladie, tu ne viens pas souvent et tu as tendance à oublier qui est qui.

2. Quand tu es en classe…
A. Tu parles et les élèves écoutent. Comme chaque jour.
B. Tu parles et les élèves écoutent. Tu vérifies quand même à la fin de ton cours en posant cette question : « Est-ce que tout le monde a compris ? ». Cette posture pédagogique d’une rare excellence s’explique par ton ambition professionnelle : tu prépares le certificat pour devenir maitre-formateur.    
C. Tu parles… avec tes collègues en buvant un café pendant que les enfants colorient et collent des gommettes en silence. Tu es enseignant en maternelle.

3. Quand tes élèves quittent l’école…
A. Ils te disent au revoir, le sourire aux lèvres, heureux d’avoir reçu de si belles et nobles connaissances. Tu les regardes quitter l’établissement, éprouvant une réelle fierté de participer à la construction de ces futurs citoyens. Tu te surprends à regretter de n’être avec eux que six mois de l’année. Cinq plus exactement si on enlève les semaines de formation. Allez en gros quatre mois en prenant en compte les arrêts maladies et les gréves. 
B. Tu imagines que ça se passe bien. Tu pars avant eux. Sinon tu tombes dans les bouchons sur la rocade. Pénible.      
C. Tu retournes dans ta classe. T’as encore du boulot ? Non non, t’as oublié tes clés.

4. Quand un élève ne comprend pas quelque chose…
A. Tu lui expliques à nouveau et pis après ça va mieux. Tout simplement. Enseigner, c’est pas compliqué. Il suffit de savoir parler. Tout le monde peut le faire.
B. Tu lui expliques une deuxième fois mais en utilisant d’autres mots. Génie ! Talent ! Tu es prêt pour devenir conseiller pédagogique.

C. Il n’y a rien à comprendre dans ta classe. C’est juste de la garderie. Tu es enseignant en maternelle.

5. Quand tu es le soir à la maison…
A. Tu commences à t’ennuyer parce que t’es rentré depuis 15 heures. T’as fait le ménage, rentré du bois, maté une série et cuisiné un risotto de poulet. Ta moitié est encore au boulot, et tes enfants jouent dans leur chambre. Tu crains de devoir te taper Cyril Hanouna pour passer le temps.
B. Tu jettes un oeil rapide sur un vieux guide pédagogique qui traîne dans les toilettes. Mais bon c’est normal, tu prépares le concours d’inspecteur, alors c’est normal que tu travailles le soir.
C. Tu ne prépares pas tes cours pour le lendemain. Ce sont les petits lutins de la forêt magique qui le font. Ils viennent chez toi vers 18 heures et s’occupent de tout : correction, cahier-journal… En plus ça ne coûte pas cher. Les petits lutins de la forêt magique, ils ont pensé à tout : ils prennent les chèque emploi-service.

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