Selon un rapport international sur l’école, 94% des enseignants ne supportent plus les rapports internationaux sur l’école.

Après un nouveau rapport PISA catastrophique.

Le cabinet de conseil Program Education Neuroscience International System (PENIS) vient de publier son rapport annuel sur les rapports internationaux. La lecture en détail est sans appel :

  • 87% estiment que dans leur classe, ils font ce qu’ils peuvent comme ils peuvent, avec les moyens qu’on leur donne.
  • 69% aimeraient bien vous y voir tiens.
  • 92% veulent bien tout ce qu’on veut, mais avec 10 élèves en moins dans leur classe.
  • 93% se disent qu’évaluer les acquis en début d’année, c’est bien, mais si on pouvait donner des moyens pour aider les enfants repérés en difficultés, franchement ce ne serait pas de refus.
  • 98% estiment que sans formation, c’est pas évident, alors faudrait pas pousser non plus.
  • 56% rappellent qu’un jour, on leur dit que les dictées, c’est ringard, et puis le lendemain c’est super, et qu’il faut en faire tout le temps, donc faudrait savoir.
  • 17% trouvent que, de sorte à ne pas rentrer dans un processus de stigmatisation, les résultats de ces enquêtes internationales ne devraient pas être présentées sous forme de notes mais avec des smileys ou des tableaux de compétences.
  • 2% des enseignants aiment bien leur ministre.

Patrick Melon, fin observateur du monde de l’éducation et auteur de nombreux articles de réflexion sur l’école où il y a une thèse, une antithèse et une synthèse, tient à rester optimiste : « Je comprends le désarroi des enseignants face aux résultats de ces enquêtes. Mais je leur demande de garder le moral. Certes les rapports successifs internationaux nous démontrent que le niveau des élèves baisse. Mais soyons heureux tout de même d’exercer ce si beau métier. Nous commencerons à paniquer quand nos élèves deviendront prof. Et franchement, qui connaît un enseignant s’appelant Kevin ? ».